Retour de Sébastien sur cette belle expérience : 48 tours faits sur le circuit Bugatti hors tours de reconnaissance :
“Beaucoup de stress au premier relais avec les consignes vitesses, transferts de témoin, couloir de circulation dans les paddocks, les relais suivants sont plus simples, juste surveiller les chronos tours des coéquipiers pour ne pas attendre trop longtemps au relais.
1 seule crevaison d’un collègue à déplorer sur tout le week-end.
On se retrouve à 10 équipes par box, entre 2 et 8 par équipes, soit 48 coureurs + accompagnateurs. Certains ne sont pas là pour rigoler avec leurs coachs, home trainer, oreillettes, talkies,… La nuit est beaucoup plus calme, beaucoup de monde au camping, seuls restent les relayeur et coachs.
La sortie du paddock se fait directement dans la montée du Dunlop vent de face, on se dit que l’heure va être difficile. Finalement, au tour 3-4, on pédale sans réfléchir à doubler les plus lents et à se ranger pour laisser passer les têtes de courses et les pelotons. Constamment en relance, j’essaie d’accrocher des groupes, je les perds dans les virages et en double dans le faux plat tribune puis montée Dunlop.
Les 2 premiers relais sont “faciles”, ceux de la nuit plus difficiles avec manque de sommeil mais celui de 6h avec le jour qui se lève est plus agréable, celui de 10h fait plaisir, le soleil est là et pas trop chaud. Celui de 14h, le grand final, tu as l’impression de te lâcher mais la fatigue et la chaleur font que tu ne vas pas plus vite.
Heureusement qu’il y a du public au Dunlop, même si les encouragements ne sont pas pour toi, tu prends.
Comme tu fais la boucle en boucle, tu améliores tes trajectoires, relances, raccords à certains groupes de tour en tour, pestes quand un peloton arrive sur toi juste avant un virage car tu vas devoir freiner à un moment où à un autre, perdre ta trajectoire, te faire une frayeur, et devoir relancer derrière.
Une seule fois sur les bandes jaunes et bleues. Par contre, quand un gars te demande de te ranger plus à droite pour laisser passer le peloton en ligne droite et que tu es déjà sur la ligne blanche, j’aimerais bien savoir comment faire.
Bref une belle expérience, épuisante mais tu roules quand même sur un circuit mythique.”
Les 23-24 aout, c’était les 24h du Mans vélo pour Sébastien !!
